Ouidah

Ouidah

Ouidah est reconnue pour son rôle dans la traite des esclaves de l’Atlantique du 17ème au 19ème siècle et un lieu par lequel les esclaves étaient emmenés pour rejoindre les navires. Cet endroit est maintenant devenu la ville historique préférée des visiteurs. La cité a vraiment su préserver des vestiges inoubliables du commerce négrier tout en gardant sa tradition de culte vaudou. Sur ce, Ouidah reste un lieu très attractif proposant une multitude de sites et d’activités divertissantes aux amoureux de la culture africaine.

Histoire

Dans le passé, Ouidah étant connue sous le nom de « Fort portugais », a été le lieu d’une histoire très douloureuse. En effet, la cité a été fondée en 1721 en tant que fort. Elle était dirigée par un dignitaire portugais, le yavoghan (chef blanc) João Baptista de Ajudá. A cette époque lointaine, Ouidah était l’un des principaux fournisseurs d’esclaves vers les pays occidentaux du monde entier. Toutefois, la tache d’assurer et de préserver le marché d’esclaves dans ce lieu était confié à João Baptista par ordre du roi du Portugal. Par conséquent, le chef blanc opéra ainsi toutes relations commerciales entre le royaume d’Abomey et les marchands d’esclaves européens. Après des lustres de trafic d’esclaves, plusieurs millions d’Africains noirs furent envoyé en occident par le biais de la traite négrière. Un acte soutenu par les rois d’Abomey et les organismes occidentaux : les Amériques, le Portugal, le Danemark, la France, etc. Géographiquement, le fort était fortement mise à l’écart du royaume d’Abomey (L’actuel Bénin) dans le seul but de garantir le monopole du roi du Portugal. Quelques années plus tard, sous le régime du roi Agadja (5e roi d’Abomey), la traite négrière fut devenue une obligation du roi du Portugal. La ville de Ouidah fut donc créée dans une décadence totale pendant au moins un siècle. La discorde règne toujours parmi les ethnies du pays, seulement à cause de la conspiration organisée par les rois d’Abomey.

Ouidah Aujourd’hui

Connue comme l’ancien fort portugais, la ville de Ouidah est devenue célèbre grâce aux vestiges laissés par les négriers. Tous les forts occidentaux (danois, français, portugais) et l’enclos d’esclaves du comptoir anglais y sont encore actuellement. Même si Ouidah est théâtre de passé violent et atroce, ça la qualifie parmi les villes béninoises les plus riches en matière de récits historiques. Ces malheureuses anecdotes ont beaucoup incité la curiosité des touristes du monde entier. De ce fait, de nombreux touristes y viennent chaque année pour découvrir les traces laissées par les marchands d’esclaves. Outre l’histoire mélancolique de la ville, Ouidah est également reconnue pour ses magnifiques monuments historiques tels que : le temple des pythons, le musée d’art contemporain Fondation Zinsou, la forêt sacrée de Kpassè et la route de l’esclave.

Pour les passionnés de la culture noire africaine, Ouidah demeure le choix idéal comme destination. Plongez-vous au cœur de la religion vaudou en oubliant pas une petite escapade dans le temple des pythons. En effet, c’est un lieu sacré pour les adeptes de vaudou, et qui est considéré comme le monument phare de la cité. D’après la légende, il y avait un roi qui préférait de vivre au Glexué (maison des champs). Celui-ci bénéficiait de la présence d’un python, qui par conséquent, préservait sa plantation en mangeant les rongeurs se trouvant aux alentours. Depuis lors, le python demeure un symbole et à la fois l’animal protecteur de la cité. C’est pourquoi les habitants y consacrent un culte tous les cinq jours en faisant appel à sa divinité.

Après le tour dans le temple des pythons, direction au musée d’art contemporain Fondation Zinsou pour découvrir les ouvrages socioculturels de la ville. En effet, cette galerie d’art contemporain est particulièrement dédiée aux oeuvres de la culture noire africaine. Ses actions se concentrent éventuellement sur les œuvres artistiques, culturelles et sociales de la race noire. Vous découvrirez aussi une concentration d’œuvres d’artistes africains comme : Cyprien Tokoudagba, George Lilanga, Frédéric Bruly-Bouabré, Samuel Fosso, etc.

Outre ce musée d’art contemporain, il y a également la forêt sacrée de Kpassè, l’un des patrimoines les mieux conservés du Bénin. Selon les pratiquants du vaudou, ce lieu regorge une immense mystère et de légende sur le roi Kpassè. L’histoire raconte qu’il s’est réincarné en arbre enchanté juste après sa mort. Depuis, le paysage attire d’innombrables visiteurs les plus curieux.

Si vous êtes un passionné d’architecture et de la religion apostolique romaine, autant allé visiter La Basilique de l’Immaculée-Conception. C’est certainement le premier sanctuaire catholique de Ouidah construit sous régit du Monseigneur français Louis Dartois en 1903. Terminer votre périple en passant la route des esclaves qui retrace le parcours des esclaves avant l’embarquement jusqu’à la porte du non retour.

Climat

Du point de vue général, le climat de la ville de Ouidah est typiquement tropical. Dans la majorité du temps, les températures de la ville sont agréables. Les températures moyennes s’échelonnent de 28°C en juillet et 32°C en février. Concernant les températures de la mer, elles sont plutôt agréables variant entre 24°C – 29°C. Les meilleures conditions pour y voyager c’est dans les trois premiers mois (janvier, février, mars) ou dans les deux derniers mois (novembre, décembre).

Comment s’y rendre ?

Pour se rendre dans la ville de Ouidah, l’idéal, est de se déplacer en taxi-brousse, un moyen de transport très utilisé des habitants. Mais pour les voyageurs venant de l’extérieur de l’Afrique (pays occidentaux), le mieux c’est de prendre un avion à destination Cotonou. Depuis Cotonou, ces derniers peuvent s’emparer tranquillement d’un taxi-brousse menant directement dans la cité.

Comment y circuler?

La ville de Ouidah est en effet une petite ville par rapport aux autres grandes villes béninoises. Du coup, le déplacement ne pose pas trop de problèmes dans la cité. Pour visiter les sites touristiques, vous pouvez opter pour un taxi, un bus ou une motocyclette, (Zém) en langue locale. Ou encore vous pouvez louer une voiture afin de vous mettre encore plus à l’aise, le choix vous appartient.

Les meilleures chose a faire a Ouidah

  • Visiter le temple des pythons, un sanctuaire dédié à la religion vaudou
  • Explorer le musée socioculturel d’art contemporain Fondation Zinsou
  • Effectuer une escapade dans la forêt sacrée de Kpassè.
  • Jeter un coup d’œil sur le monument « la porte du non-retour »
  • Découvrir la magnifique architecture de La Basilique de l’Immaculée-Conception

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